Chousingha séance information publique

Notes de l'éditeur

1. Introduction générale, adapter le lieu et la date Mettre cette diapo en fond avant le début de la conférence
2. Chousingha, c’est elle... Elle s’appellait Victoria, elle avait 13 ans, c’était ma fille... Elle est décédée en pratiquant une auto-strangulation, seule dans sa chambre, avec une ceinture... Quand on l’a retrouvée, il était déjà trop tard... Son coeur avait cessé de battre...
3. De nombreuses autres familles endeuillées par le «jeu du foulard» 10 décès en 2009 expliquer la couverture médiatique importante et le travail de Chousingha pour porter le sujet sur la place publique, aussi bien du côté francophone que néerlandophone
4. On commence par expliquer que l’on distingue 3 types de jeux violents - les jeux d’agression et de violence pure - les dérivés de pratique sportive - les jeux d’expérimentation On peut demander avant à l’assemblée s’ils en connaissent...
5. Où se déroulent ces jeux ?
6. Qui est concerné : tout le monde ! Les enfants victimes n’étaient pas ‘malades’, ‘suicidaires’ ou ‘anormaux’...
7. Expliquer les conduites à risques du point de vue psychiatrique : le jeune qui se met ‘en danger’ répond ainsi à un besoin d’exister et de mieux comprendre l’espace qui l’entoure. Il y a aussi des mécanismes de groupe (reconnaissance du groupe si je le fais). Dans la pratique isolée, on passe dans une approche de type addictive, la recherche de la sensation éprouvée est alors le moteur fondamental, comme dans la sexualité...
8. Rappeler de manière très simple les grands principes de la respiration et de la circulation sanguine Si public jeune, insister sur le fait que entraver ce mécanisme complexe est dangereux
9. 1. les jeux d’évanouissement consistent à réduire l’apport sanguin au niveau du cerveau 2. cela provoque une sous-oxygénation, qui détruit des cellules du cerveau avec des conséquences graves (paralysie, handicap, hémorragie cérébrale, coma) 3. par un mécanisme de régulation de la pression sanguine, le coeur peut s’arrêter -> c’est la mort !
10. Pourquoi le coeur s’arrête-t-il ? Des capteurs, notamment au niveau des carotides, contrôlent la pression sanguine. Lorsqu’on compresse les jugulaires ou carotides, la pression au niveau du cerveau augmente (le sang ne sort plus) et entraîne un mécanisme de régulation amenant à une brusque diminution du rythme cardiaque (via le nerf vague). Risque de fibrillation cardiaque : le coeur s’arrête...
11. Il s’agit ici du coeur de la méthodologie de prévention : - les amener à s’exprimer eux-mêmes sur ces pratiques - les amener à considérer les risques qu’ils entrevoient - leur expliquer ces risques physiologiques - conclure avec eux sur la dangerosité de ces pratiques
12. A qui en parler ?